" L' Art est une visite du temps " Ariane Angeloglou

Des coquelicots dans des décors Belle époque d'immeubles grenoblois

 

 

Multiforme et international, le mouvement Art nouveau est celui des courbes et des arabesques. Librement inspiré par la nature, privilégiant aussi le thème de la femme, il est un pur produit de la Belle Époque (1890–1914).

Peu d'édifices grenoblois présentent une conception globale Art nouveau, de type École de Nancy, mais  beaucoup d'immeubles haussmanniens présentent dans la ville des façades, des halls d'entrée ou des escaliers avec des décors Art nouveau.

Leur ornementation  en ciment moulé, verre, métal, bois ou céramique trouve son inspiration dans le répertoire végétal, floral et animalier et s'appuie sur l'esthétique des lignes courbes (entrecroisements de tiges, ligne coup de fouet, etc.).

Si on trouve un grand nombre de chardons, iris, orchidées, tulipes, tournesols et sabots de vénus, les artistes  sont aussi attirés par cette plante simple, que l'on croise lors de promenades dans la campagne:  Le coquelicot. Tout comme pour la fleur de pavot, cette note écarlate sur fond vert d'herbe ou jaune du blé avec ses pétales stylisés , attire  les regards et aiguise leur sens artistique.

Au tournant du 20e siècle le vitrailliste grenoblois Louis Balmet (1876-1957) a ainsi créé pour l'escalier d'un immeuble de rapport des familles Raymond et Bouchayer, rue Félix Poulat, un contour de fenêtre que l'on retrouve à tous les étages ( figure 1) . 

A la même époque  Jules Goyet ( 1862-1937) conçoit pour l'escalier du Touring club de Grenoble, installé rue Alsace-Lorraine, un décor unique de femme-libellule enlacée par les tiges sinueuses de coquelicots qui deviennent éventails ( figure 2) .

Sur demande, je serai ravie de vous accompagner dans ma visite guidée sur l'Art nouveau à Grenoble.

Contact: caroline.roussel2@orange.fr

 

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